© 2012 julienpaquin Giacomo, estate 2010

Venerdì 3 di Febbraio 2012

Vendredi 3 Février: Benvenuti a Giulia!

Le blog du vendredi est ravi d’accueillir Giulia Marchi. Jeune photographe italienne rencontrée à Paris lors des cafés du mercredi. Son travail documentaire sur l’immigration et le métissage m’a particulièrement intéressé, voici un lien vers son site : http://www.giuliamarchi.com/

Giulia déménage en Égypte à partir de février (ce qui explique l’absence de portrait ce mois) et est disponible pour des commandes en Afrique, grazie Giulia!

  • Le texte de Giulia:

Pour moi, c’est une des photographies du rapport que j’ai avec mon pays.
« Par un singulier paradoxe, au lieu de m’ouvrir un nouvel univers, ma vie aventureuse me restituait plutôt l’ancien, tandis que celui auquel j’avais prétendu se dissolvait entre mes doigts. Autant les hommes et les paysages à la conquête desquels j’étais parti perdaient, à les posséder, la signification que j’en espérais, autant à ces images décevantes bien que présentes s’en substituaient d’autres, mises en réserve par mon passé et auxquelles je n’avais attaché aucun prix quand elles tenaient encore à la réalité qui m’entourait. »
C’est ainsi que l’Italie revienne dans ma tête quand je suis ailleurs, intermittente. Des images intermittentes de lumière et de couleurs connues, de paysages, de visages chers.
Celle-ci, c’est une de ces images.

(Photo: Giacomo. Conegliano, 2010)

[Citation: Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques]

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