Vendredi 9 novembre 2012:
Voyager aux heures creuses.
Les couloirs vides. La respiration vibrante des escalators. Le reflet ondulé des néons dans le blanc du carrelage. Le rythme grésillant d’une paire d’écouteurs qui s’évanouit dans l’écho. Et ces pages de gratuits sur le sol en guise d’automne souterrain… Soudain, le grincement des roues sur le métal des rails et l’odeur grasse des freins chauds ; le métro arrive.
Surtout ne pas courir.
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